samedi 9 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
mercredi 22 septembre 2010
Explosion du coût du bonus-malus pour la troisième année consécutive
En 2010, le bonus-malus automobile devrait coûter 710 millions d'euros à l'Etat, au lieu des 340 millions d'euros prévus, révèlent les Echos et Le Figaro. Les deux quotidiens citent la commission des Finances de l'Assemblée nationale qui examinait hier un décret visant à accorder une rallonge budgét...
lundi 20 septembre 2010
Authenticité Modernité
jeudi 11 février 2010
Les procédés classiques de traitement des eaux
Le traitement d’une eau brute dépend de sa qualité, laquelle est fonction de son origine et peut varier dans le temps. L’eau à traiter doit donc être en permanence analysée car il est primordial d’ajuster le traitement d’une eau à sa composition et, si nécessaire, de le moduler dans le temps en fonction de la variation observée de ses divers composants. Il peut arriver cependant qu’une pollution subite ou trop importante oblige l’usine à s’arrêter momentanément.
Le traitement classique et complet d’une eau s’effectue en plusieurs étapes dont certaines ne sont pas nécessaires aux eaux les plus propres.
L’oxydation : si les eaux à traiter contiennent beaucoup de matières organique, ou encore de l’ammoniaque, du fer ou du manganèse, une étape d’oxydation préalable est nécessaire. Elle permet d’éliminer plus facilement ces substances au cours de l’étape suivante dite de clarification. On utilise pour cela un oxydant comme le chlore ou l’ozone.
La clarification : la clarification permet l’élimination des particules en suspension. Après son passage à travers des grilles qui retiennent les matières les plus grosses, l’eau est acheminée dans des bassins dits de décantation. Là, sous l’effet de leur poids, les particules gravitent vers le fond où elles se déposent. L’eau décantée est ensuite filtrée à travers une ou plusieurs couches d’un substrat granulaire, comme du sable, qui retient les particules résiduelles, les plus fines.
Pour faciliter cette étape, et en particulier éliminer les particules en suspension de très petites tailles, l’ajout d’un produit chimique (un coagulant) permet à ces particules de s’agglomérer. Plus grosses et plus lourdes, les nouvelles particules sont plus facilement décantées et filtrées. On appelle ce procédé la coagulation/floculation.
La désinfection : en fin de traitement, la désinfection permet l’élimination des micro-organismes pathogènes (bactéries et virus). On utilise pour cela soit un désinfectant chimique comme le chlore ou l’ozone, soit des rayonnements ultraviolets.
Il est important que ce traitement persiste tout au long du réseau afin qu’aucun germe ne puisse se développer dans les canalisations où l’eau peut séjourner plusieurs jours.
Enfin, si besoin est, la dureté et l’acidité de l’eau sont corrigées afin de protéger les canalisations de la corrosion ou de l’entartrage.
Lorsque cette chaîne traditionnelle de traitement ne suffit pas, ce qui est de plus en plus souvent le cas, compte tenu de la présence de quantités croissantes de certains polluants comme les nitrates et les pesticide, certains traitements spécifiques sont appliqués.
Le procédé d’adsorption sur charbon actif notamment permet d’éliminer, après un éventuel traitement d’oxydation, des polluants organiques dissous comme certains pesticides ou hydrocarbures. Le charbon actif est utilisé soit sous forme de poudre lors de la floculation, soit en grains dans d’épais lits de filtration. Les molécules organiques, dont la taille a été réduite lors de l’oxydation, pénètrent et se fixent dans les pores du charbon actif. On utilise aussi parfois un charbon actif dit biologique, lequel possède, adsorbées sur ses parois, des micro-organismes grands consommateurs de matières organiques biodégradables. L’intérêt d’un tel procédé est qu’il permet d’extraire des micropolluants organiques sans employer de produits chimiques.
D’autres techniques ont également été développées en raison de l’augmentation de la teneur en nitrates des eaux brutes. Sont utilisées aujourd’hui dans certaines unités, la dénitratation au moyen de résines échangeuses d’ions qui permettent de remplacer l’ion nitrate par un autre ion sans danger, comme l’ion chlorure ou l’ion carbonate, ou la dénitrification biologique (utilisant des bactéries) qui permet de transformer l’ion nitrate en azote gazeux.
Ahmed KANDIL
Bricaro
www.bricaro.on.ma.
Le traitement classique et complet d’une eau s’effectue en plusieurs étapes dont certaines ne sont pas nécessaires aux eaux les plus propres.
L’oxydation : si les eaux à traiter contiennent beaucoup de matières organique, ou encore de l’ammoniaque, du fer ou du manganèse, une étape d’oxydation préalable est nécessaire. Elle permet d’éliminer plus facilement ces substances au cours de l’étape suivante dite de clarification. On utilise pour cela un oxydant comme le chlore ou l’ozone.
La clarification : la clarification permet l’élimination des particules en suspension. Après son passage à travers des grilles qui retiennent les matières les plus grosses, l’eau est acheminée dans des bassins dits de décantation. Là, sous l’effet de leur poids, les particules gravitent vers le fond où elles se déposent. L’eau décantée est ensuite filtrée à travers une ou plusieurs couches d’un substrat granulaire, comme du sable, qui retient les particules résiduelles, les plus fines.
Pour faciliter cette étape, et en particulier éliminer les particules en suspension de très petites tailles, l’ajout d’un produit chimique (un coagulant) permet à ces particules de s’agglomérer. Plus grosses et plus lourdes, les nouvelles particules sont plus facilement décantées et filtrées. On appelle ce procédé la coagulation/floculation.
La désinfection : en fin de traitement, la désinfection permet l’élimination des micro-organismes pathogènes (bactéries et virus). On utilise pour cela soit un désinfectant chimique comme le chlore ou l’ozone, soit des rayonnements ultraviolets.
Il est important que ce traitement persiste tout au long du réseau afin qu’aucun germe ne puisse se développer dans les canalisations où l’eau peut séjourner plusieurs jours.
Enfin, si besoin est, la dureté et l’acidité de l’eau sont corrigées afin de protéger les canalisations de la corrosion ou de l’entartrage.
Lorsque cette chaîne traditionnelle de traitement ne suffit pas, ce qui est de plus en plus souvent le cas, compte tenu de la présence de quantités croissantes de certains polluants comme les nitrates et les pesticide, certains traitements spécifiques sont appliqués.
Le procédé d’adsorption sur charbon actif notamment permet d’éliminer, après un éventuel traitement d’oxydation, des polluants organiques dissous comme certains pesticides ou hydrocarbures. Le charbon actif est utilisé soit sous forme de poudre lors de la floculation, soit en grains dans d’épais lits de filtration. Les molécules organiques, dont la taille a été réduite lors de l’oxydation, pénètrent et se fixent dans les pores du charbon actif. On utilise aussi parfois un charbon actif dit biologique, lequel possède, adsorbées sur ses parois, des micro-organismes grands consommateurs de matières organiques biodégradables. L’intérêt d’un tel procédé est qu’il permet d’extraire des micropolluants organiques sans employer de produits chimiques.
D’autres techniques ont également été développées en raison de l’augmentation de la teneur en nitrates des eaux brutes. Sont utilisées aujourd’hui dans certaines unités, la dénitratation au moyen de résines échangeuses d’ions qui permettent de remplacer l’ion nitrate par un autre ion sans danger, comme l’ion chlorure ou l’ion carbonate, ou la dénitrification biologique (utilisant des bactéries) qui permet de transformer l’ion nitrate en azote gazeux.
Ahmed KANDIL
Bricaro
www.bricaro.on.ma.
De la nécessité d'une transmutation de masse de l'humanité pour sa survie dans le monde !
Extraits de "Quelles sont vos préoccupations essentielles ?" du livre "Krishnamurti En Questions"
Jonas Salk : D'accord, partons de là – de là où nous sommes, d'ici même. Que faisons-nous ?
Krishnamurti : Si je ne commence pas à partir d'ici même, mais de là-bas, je ne peux rien faire. Je commence donc ici même. Et je demande : qui est ce « moi » qui déploie tant d'efforts, qui se bat pour tout cela ? Qui est le « je », qui est l'ego ? Qu'est-ce qui me pousse à agir de la sorte, à réagir comme je le fais ? Vous suivez ?
Jonas Salk : Oh oui, je vous suis parfaitement.
Krishnamurti : Ainsi, je commence à me voir vraiment, pas de manière théorique, mais à travers le miroir des relations que j'entretiens, avec ma femme, avec mes amis; je vois comment j'agis, comment je pense, et dans cette relation, je commence à voir ce que je suis.
Jonas Salk : Oui, on ne se voit qu'à travers le reflet que nous renvoie l'autre.
Krishnamurti : À travers la relation. Elle peut être empreinte d'affection, de colère, de jalousie. Je découvre, dans tout cela, la créature monstrueuse qui se cache en moi - y compris l'idée selon laquelle il y a en moi quelque chose de hautement spirituel : je commence donc à faire des découvertes. Je découvre les illusions et les mensonges dans lesquels a vécu l'homme. Et dans cette relation, je vois que si je veux changer je brise le miroir. Ce qui signifie que je mets en pièces tout le contenu de ma conscience. Et de tout cela, de ce contenu réduit en miettes, jaillit peut-être l'amour, la compassion, l'intelligence. Il n'est d'autre intelligence que celle de la compassion.
Jonas Salk : Alors, puisque nous sommes d'accord sur ce que pourrait être l'ultime solution, et sur le fait que c'est ici et maintenant qu'il nous faut commencer...
Krishnamurti : Oui, c'est tout de suite qu'il faut changer, il ne faut pas laisser l'évolution tout ralentir.
Jonas Salk : L'évolution peut commencer maintenant.
Krishnamurti : Oui, si vous voulez, on peut le dire en ces termes. L'évolution au sens où à partir de tout ceci, on arrive à quelque chose qui échappe à toute projection de la pensée.
Jonas Salk : Quand je dis que l'évolution peut commencer maintenant, je parle d'un phénomène de mutation.
Krishnamurti : Une mutation — je suis d'accord. La mutation, ce n'est pas la même chose que l'évolution.
[...]
Jonas Salk : Vous dites, en fait, que nous sommes des êtres à la fois individualisés et reliés au reste de l'humanité.
Krishnamurti : Non, je dis que vous n'êtes pas un individu. Votre pensée ne vous appartient pas en propre, votre conscience non plus, car tous les êtres humains souffrent, tous passent par de terribles épreuves, des bouleversements, des angoisses, des tortures; tous les êtres humains aux quatre coins du monde en passent par là. Nous sommes donc des êtres humains; alors, au lieu de dire : « Je suis un être humain distinct qui est lié à d'autres êtres humains », disons : « Je suis l'humanité tout entière ». Et si je vois ce fait, je ne tuerai jamais personne.
Jonas Salk : Quel contraste frappant avec qui se passe aujourd'hui !
Krishnamurti : Ce qui se passe aujourd'hui ? Je suis un individu, je dois satisfaire mes propres désirs, mes besoins, mes instincts, que sais-je encore, et c'est de là que vient le chaos.
Jonas Salk : Nous cherchons donc à nous transformer, à passer d'un état à un autre.
Krishnamurti : Mais on ne peut pas se transformer.
Jonas Salk : Bon, alors que peut-on faire ?
Krishnamurti : Changer, subir une mutation. On ne peut pas passer d'une forme à une autre. Il vous faut donc voir cette vérité – à savoir que vous êtes l'humanité tout entière. Et alors, monsieur, quand vous le voyez, que vous le sentez – permettez-moi l'expression – dans vos tripes, dans vos veines, alors tout votre comportement, tout votre mode de vie change. La relation que vous instaurez alors ne concerne pas deux images en lutte l'une contre l'autre. C'est une relation vivante, sensible, pleine, inondée de beauté. Mais nous voici à nouveau revenus à l'exception.
[...]
Krishnamurti : Et la compassion ne saurait être élaborée par la pensée.
Jonas Salk : Elle existe, un point c'est tout.
Krishnamurti : Mais comment peut-elle exister si j'ai la haine au coeur, si je veux tuer quelqu'un, si je me lamente sur mon sort ? Il faut être affranchi de tout cela pour que naisse cette « autre chose ».
Jonas Salk : Je reviens à présent à ces êtres exceptionnels, qui font l'objet de toute mon attention. Ces êtres-là ont-ils de la haine au fond du cœur ?
Krishnamurti : Mais monsieur, c'est comme le soleil, le soleil n'est ni à vous ni à moi. Nous le partageons. Mais dès l'instant où c'est mon soleil, tout devient si puéril. Donc, vous ne pouvez qu'être comme le soleil, me donner la compassion, l'amour, l'intelligence, et rien d'autre – sans jamais dire : « Faites ceci, ne faites pas cela » – car sinon je tombe dans le piège que nous tendent toutes les religions, toutes les Églises. La liberté, monsieur, cela veut dire être sorti de la prison – la prison où l'humanité s'est enfermée elle-même. Et vous qui êtes libres, soyez simplement là. C'est tout. Il n'y a rien d'autre que vous puissiez faire.
Jonas Salk : Ce que vous dites là me paraît extrêmement positif, extrêmement important et d'une grande portée. Si j'entends bien, vous dites qu'il y a des gens, qu'il existe un groupe d'individus qui possèdent ces qualités propres à susciter quelque chose qui pourrait aider toute l'humanité.
Krishnamurti : Mais, voyez-vous, tant de notions ont cours – je ne m'y attarderai pas, cela nous éloignerait trop du sujet – selon lesquelles il existe des gens qui sont là pour aider les autres (et non pour les guider), des gens qui vous disent ce qu'il faut faire, que l'on tombe très vite dans l'absurde. Alors qu'il s'agit simplement d'être comme le soleil, comme l'astre solaire diffusant la lumière. On s'assoit au soleil si l'on en a envie; dans le cas contraire, on reste à l'ombre.
Jonas Salk : Voilà donc de quel genre d'illumination il est question.
Krishnamurti : Voilà effectivement ce qu'est l'illumination.
Jonas Salk : D'accord, partons de là – de là où nous sommes, d'ici même. Que faisons-nous ?
Krishnamurti : Si je ne commence pas à partir d'ici même, mais de là-bas, je ne peux rien faire. Je commence donc ici même. Et je demande : qui est ce « moi » qui déploie tant d'efforts, qui se bat pour tout cela ? Qui est le « je », qui est l'ego ? Qu'est-ce qui me pousse à agir de la sorte, à réagir comme je le fais ? Vous suivez ?
Jonas Salk : Oh oui, je vous suis parfaitement.
Krishnamurti : Ainsi, je commence à me voir vraiment, pas de manière théorique, mais à travers le miroir des relations que j'entretiens, avec ma femme, avec mes amis; je vois comment j'agis, comment je pense, et dans cette relation, je commence à voir ce que je suis.
Jonas Salk : Oui, on ne se voit qu'à travers le reflet que nous renvoie l'autre.
Krishnamurti : À travers la relation. Elle peut être empreinte d'affection, de colère, de jalousie. Je découvre, dans tout cela, la créature monstrueuse qui se cache en moi - y compris l'idée selon laquelle il y a en moi quelque chose de hautement spirituel : je commence donc à faire des découvertes. Je découvre les illusions et les mensonges dans lesquels a vécu l'homme. Et dans cette relation, je vois que si je veux changer je brise le miroir. Ce qui signifie que je mets en pièces tout le contenu de ma conscience. Et de tout cela, de ce contenu réduit en miettes, jaillit peut-être l'amour, la compassion, l'intelligence. Il n'est d'autre intelligence que celle de la compassion.
Jonas Salk : Alors, puisque nous sommes d'accord sur ce que pourrait être l'ultime solution, et sur le fait que c'est ici et maintenant qu'il nous faut commencer...
Krishnamurti : Oui, c'est tout de suite qu'il faut changer, il ne faut pas laisser l'évolution tout ralentir.
Jonas Salk : L'évolution peut commencer maintenant.
Krishnamurti : Oui, si vous voulez, on peut le dire en ces termes. L'évolution au sens où à partir de tout ceci, on arrive à quelque chose qui échappe à toute projection de la pensée.
Jonas Salk : Quand je dis que l'évolution peut commencer maintenant, je parle d'un phénomène de mutation.
Krishnamurti : Une mutation — je suis d'accord. La mutation, ce n'est pas la même chose que l'évolution.
[...]
Jonas Salk : Vous dites, en fait, que nous sommes des êtres à la fois individualisés et reliés au reste de l'humanité.
Krishnamurti : Non, je dis que vous n'êtes pas un individu. Votre pensée ne vous appartient pas en propre, votre conscience non plus, car tous les êtres humains souffrent, tous passent par de terribles épreuves, des bouleversements, des angoisses, des tortures; tous les êtres humains aux quatre coins du monde en passent par là. Nous sommes donc des êtres humains; alors, au lieu de dire : « Je suis un être humain distinct qui est lié à d'autres êtres humains », disons : « Je suis l'humanité tout entière ». Et si je vois ce fait, je ne tuerai jamais personne.
Jonas Salk : Quel contraste frappant avec qui se passe aujourd'hui !
Krishnamurti : Ce qui se passe aujourd'hui ? Je suis un individu, je dois satisfaire mes propres désirs, mes besoins, mes instincts, que sais-je encore, et c'est de là que vient le chaos.
Jonas Salk : Nous cherchons donc à nous transformer, à passer d'un état à un autre.
Krishnamurti : Mais on ne peut pas se transformer.
Jonas Salk : Bon, alors que peut-on faire ?
Krishnamurti : Changer, subir une mutation. On ne peut pas passer d'une forme à une autre. Il vous faut donc voir cette vérité – à savoir que vous êtes l'humanité tout entière. Et alors, monsieur, quand vous le voyez, que vous le sentez – permettez-moi l'expression – dans vos tripes, dans vos veines, alors tout votre comportement, tout votre mode de vie change. La relation que vous instaurez alors ne concerne pas deux images en lutte l'une contre l'autre. C'est une relation vivante, sensible, pleine, inondée de beauté. Mais nous voici à nouveau revenus à l'exception.
[...]
Krishnamurti : Et la compassion ne saurait être élaborée par la pensée.
Jonas Salk : Elle existe, un point c'est tout.
Krishnamurti : Mais comment peut-elle exister si j'ai la haine au coeur, si je veux tuer quelqu'un, si je me lamente sur mon sort ? Il faut être affranchi de tout cela pour que naisse cette « autre chose ».
Jonas Salk : Je reviens à présent à ces êtres exceptionnels, qui font l'objet de toute mon attention. Ces êtres-là ont-ils de la haine au fond du cœur ?
Krishnamurti : Mais monsieur, c'est comme le soleil, le soleil n'est ni à vous ni à moi. Nous le partageons. Mais dès l'instant où c'est mon soleil, tout devient si puéril. Donc, vous ne pouvez qu'être comme le soleil, me donner la compassion, l'amour, l'intelligence, et rien d'autre – sans jamais dire : « Faites ceci, ne faites pas cela » – car sinon je tombe dans le piège que nous tendent toutes les religions, toutes les Églises. La liberté, monsieur, cela veut dire être sorti de la prison – la prison où l'humanité s'est enfermée elle-même. Et vous qui êtes libres, soyez simplement là. C'est tout. Il n'y a rien d'autre que vous puissiez faire.
Jonas Salk : Ce que vous dites là me paraît extrêmement positif, extrêmement important et d'une grande portée. Si j'entends bien, vous dites qu'il y a des gens, qu'il existe un groupe d'individus qui possèdent ces qualités propres à susciter quelque chose qui pourrait aider toute l'humanité.
Krishnamurti : Mais, voyez-vous, tant de notions ont cours – je ne m'y attarderai pas, cela nous éloignerait trop du sujet – selon lesquelles il existe des gens qui sont là pour aider les autres (et non pour les guider), des gens qui vous disent ce qu'il faut faire, que l'on tombe très vite dans l'absurde. Alors qu'il s'agit simplement d'être comme le soleil, comme l'astre solaire diffusant la lumière. On s'assoit au soleil si l'on en a envie; dans le cas contraire, on reste à l'ombre.
Jonas Salk : Voilà donc de quel genre d'illumination il est question.
Krishnamurti : Voilà effectivement ce qu'est l'illumination.
Les traitement des eaux usées en station d'épuration
Une station d’épuration est installée généralement à l’extrémité d’un réseau de collecte, sur l’émissaire (?) principal, juste en amont de la sortie des eaux vers le milieu (?) naturel.
• Les prétraitements
Les dispositifs de prétraitement sont présents dans toutes les stations d’épuration, quels que soient les procédés mis en œuvre à l’aval.
Ils ont pour but d’éliminer les éléments solides ou particulaires les plus grossiers, susceptibles de gêner les traitements ultérieurs ou d’endommager les équipements : déchets (?) volumineux (dégrillage), sables (dessablage) et corps gras (dégraissage – déshuilage).
Le dégrillage consiste à faire passer les eaux usées au travers d’une grille dont les barreaux, plus ou moins espacés, retiennent les éléments les plus grossiers. Après nettoyage des grilles par des moyens mécaniques, manuels ou automatiques, les déchets sont évacués avec les ordures ménagères. Le tamisage, qui utilise des grilles de plus faible espacement, peut parfois compléter cette phase du prétraitement.
Le dessablage et le déshuilage-dégraissage consistent ensuite à faire passer l’eau dans des bassins où la réduction de vitesse d’écoulement fait se déposer les sables et flotter les graisses. L’injection des microbulles d’air permet d’accélérer la flottation des graisses. Les sables sont récupérés par pompage alors que les graisses sont raclées en surface.
On enlève ainsi de l’eau les éléments grossiers et les sables de dimension supérieure à 200 microns ainsi que 80 à 90 % des graisses et matières flottantes (soit 30 à 40 % des graisses totales).
• Les traitements primaires et physico-chimiques
Après les prétraitements, il reste dans l’eau une charge polluante dissoute et des matières en suspension.
Les traitements primaires ne portent que sur les matières particulaires décantables.
Les traitements physico-chimiques permettent d’agglomérer ces particules par adjonction d’agents coagulants et floculants (?) (sels de fer ou d’alumine, chaux...). Les amas de particules ainsi formés, ou “flocs”, peuvent être séparés de l’eau par décantation (?) ou par flottation (?).
Les stations physico-chimiques (environ une centaine d'unités en France), sont adaptées aux contextes touristiques saisonniers où les variations de charge peuvent être très brutales sur une courte période.
Ces traitements (qui ne s’imposent que dans certaines filières de traitement) permettent d’enlever jusqu’à 90 % des matières en suspension. La pollution dissoute n’est que très partiellement traitée.
• Les traitements biologiques
Ces traitements sont indispensables pour extraire des eaux usées les polluants dissous, essentiellement les matières organiques.
Ils utilisent l’action de micro-organismes capables d’absorber ces matières.
La sélection naturelle des espèces et leur concentration dans un bassin permet d’accélérer et de contrôler un phénomène qui se produit communément en milieu (?) naturel.
Dans le cas des eaux usées urbaines, on favorise le développement de bactéries (?) aérobies, c’est-à-dire, qui utilisent l’oxygène pour se développer.
Les procédés biologiques extensifs : le lagunage naturel
Les lagunes sont constituées de plans d’eau peu profonds, en général au nombre de trois. L’apport d’oxygène naturel, par échange avec l’atmosphère ou par photosynthèse des algues de surface, peut être complété exceptionnellement par des aérateurs pour stimuler l’activité biologique et diminuer les surfaces.
Les bassins de traitement des eaux brutes éliminent essentiellement les polluants carbonés. Les bassins suivants, dits d’affinage (eau déjà traitée), peuvent en outre permettre l’élimination des contaminants biologiques par l’action du rayonnement solaire.
Le lagunage est en fort développement en France dans les petites communes rurales, en raison de sa rusticité et de performances d'épuration honorables.
En 1992, on dénombrait plus de 2 000 installations de lagunage, généralement de taille inférieure à 2 000 équivalent-habitants (?). Elles tendent à remplacer les « décanteurs-digesteurs » aux performances épuratoires médiocres au regard des nouvelles valeurs de rejets demandées.
Le procédé de lagunage convient moins bien aux communes plus grandes en raison de surfaces de bassin très importantes dans ce cas (emprise au sol : 15 m2/habitant).
Les procédés biologiques à cultures libres : les “boues activées”
Dans ces procédés, les bactéries se développent dans des bassins alimentés d’une part en eaux usées à traiter et d’autre part en oxygène par des apports d’air. Les bactéries, en suspension dans l’eau des bassins, sont donc en contact permanent avec les matières polluantes dont elles se nourrissent et avec l’oxygène nécessaire à leur assimilation.
Les principes de fonctionnement diffèrent suivant que l’objectif est de traiter le carbone ou le carbone et l’azote et/ou le phosphore : en pratique, il s’agit de permettre la sélection des espèces de bactéries capables soit de transformer le carbone en CO2, soit de transformer l’azote en nitrates puis les nitrates en azote gaz (N2), soit de stocker le phosphore.
Dans tous les cas, la séparation de l’eau traitée et de la masse des bactéries (que l’on appelle « boues ») se fait dans un ouvrage spécifique appelé "clarificateur".
Pour conserver un stock constant et suffisant de bactéries dans le bassin de boues activées, une grande partie des boues extraites du clarificateur est renvoyée dans le bassin.
Une petite partie de ces boues, correspondant à l’augmentation du stock pendant une période donnée, est évacuée du circuit des bassins d’aération et dirigée vers les unités de traitement des boues : cette fraction des boues constitue les « boues en excès ». La plupart des stations d’épuration municipales françaises fonctionnent selon ce principe.
Les lagunes présentent l’inconvénient d’occuper des surfaces très importantes et d’avoir des performances très variables en fonction des conditions climatiques. Elles ont l’avantage d’être rustiques et peu coûteuses en fonctionnement, et de s’intégrer assez harmonieusement dans le paysage.
Les procédés "boues activés" sont les plus répandus en France.
Les procédés biologiques à cultures fixées :
les biofiltres et les lits bactériens
Le principe de ces procédés consiste à faire percoler l’eau à traiter à travers un matériau sur lequel se développent les bactéries (?) qui constituent alors un biofilm sur ce support.
Le type de matériau varie suivant les procédés :
• les lits bactériens utilisent des galets ou des supports alvéolaires,
• les biofiltres utilisent des matériaux de plus petite taille : des argiles cuites, des schistes, du polystyrène, des graviers ou des sables.
• La conséquence de l’assainissement des eaux usées :
la production de boues d’épuration
Le traitement des eaux usées en station d'épuration produit une eau épurée, rejetée dans le milieu (?) naturel, et un concentrat désigné sous le terme de "boues" ou "boues résiduaires".
Les boues physico-chimiques sont produites dans les stations physico-chimiques. Les floculants minéraux ajoutés participent pour une part importante à la quantité de boues produites.
Les boues dites primaires résultent de la simple décantation des matières en suspension contenues dans les eaux usées brutes. Elle ne sont pas stabilisées. Les stations ne traitant que la pollution particulaire sont de plus en plus rares en France, ou alors associées à des filières complémentaires de traitement.
Les boues secondaires sont formées à partir de la charge polluante dissoute utilisée par les cultures bactériennes libres ou fixées en présence d'oxygène (aération de surface ou insufflation d'air).
Dans le cas où il existe des boues primaires et des boues secondaires, elles forment des boues "mixtes" fraîches qui vont subir un traitement de stabilisation biologique.
Dans le cas où il n'existe pas de décantation primaire (boues activées en aération prolongée, cas fréquents en France), la stabilisation aérobie se fait par séjour prolongé dans les ouvrages épuratoires.
Les lagunes produisent des "boues de lagunage". Les boues s'accumulant peu à peu au fond des bassins sont curées annuellement, ou tous les deux ans, dans la première zone d'accumulation des dépôts, et une fois tous les cinq ou dix ans pour les autres bassins.
• Désignation des différentes stations d’épuration
Dans le langage courant, l’appellation des stations d’épuration est basée sur la spécificité dominante ou l’originalité des procédés épuratoires mis en œuvre :
• Stations primaires
• Stations physico-chimiques
• Stations boues activées
• Stations lits bactériens
• Lagunage naturel
• Les prétraitements
Les dispositifs de prétraitement sont présents dans toutes les stations d’épuration, quels que soient les procédés mis en œuvre à l’aval.
Ils ont pour but d’éliminer les éléments solides ou particulaires les plus grossiers, susceptibles de gêner les traitements ultérieurs ou d’endommager les équipements : déchets (?) volumineux (dégrillage), sables (dessablage) et corps gras (dégraissage – déshuilage).
Le dégrillage consiste à faire passer les eaux usées au travers d’une grille dont les barreaux, plus ou moins espacés, retiennent les éléments les plus grossiers. Après nettoyage des grilles par des moyens mécaniques, manuels ou automatiques, les déchets sont évacués avec les ordures ménagères. Le tamisage, qui utilise des grilles de plus faible espacement, peut parfois compléter cette phase du prétraitement.
Le dessablage et le déshuilage-dégraissage consistent ensuite à faire passer l’eau dans des bassins où la réduction de vitesse d’écoulement fait se déposer les sables et flotter les graisses. L’injection des microbulles d’air permet d’accélérer la flottation des graisses. Les sables sont récupérés par pompage alors que les graisses sont raclées en surface.
On enlève ainsi de l’eau les éléments grossiers et les sables de dimension supérieure à 200 microns ainsi que 80 à 90 % des graisses et matières flottantes (soit 30 à 40 % des graisses totales).
• Les traitements primaires et physico-chimiques
Après les prétraitements, il reste dans l’eau une charge polluante dissoute et des matières en suspension.
Les traitements primaires ne portent que sur les matières particulaires décantables.
Les traitements physico-chimiques permettent d’agglomérer ces particules par adjonction d’agents coagulants et floculants (?) (sels de fer ou d’alumine, chaux...). Les amas de particules ainsi formés, ou “flocs”, peuvent être séparés de l’eau par décantation (?) ou par flottation (?).
Les stations physico-chimiques (environ une centaine d'unités en France), sont adaptées aux contextes touristiques saisonniers où les variations de charge peuvent être très brutales sur une courte période.
Ces traitements (qui ne s’imposent que dans certaines filières de traitement) permettent d’enlever jusqu’à 90 % des matières en suspension. La pollution dissoute n’est que très partiellement traitée.
• Les traitements biologiques
Ces traitements sont indispensables pour extraire des eaux usées les polluants dissous, essentiellement les matières organiques.
Ils utilisent l’action de micro-organismes capables d’absorber ces matières.
La sélection naturelle des espèces et leur concentration dans un bassin permet d’accélérer et de contrôler un phénomène qui se produit communément en milieu (?) naturel.
Dans le cas des eaux usées urbaines, on favorise le développement de bactéries (?) aérobies, c’est-à-dire, qui utilisent l’oxygène pour se développer.
Les procédés biologiques extensifs : le lagunage naturel
Les lagunes sont constituées de plans d’eau peu profonds, en général au nombre de trois. L’apport d’oxygène naturel, par échange avec l’atmosphère ou par photosynthèse des algues de surface, peut être complété exceptionnellement par des aérateurs pour stimuler l’activité biologique et diminuer les surfaces.
Les bassins de traitement des eaux brutes éliminent essentiellement les polluants carbonés. Les bassins suivants, dits d’affinage (eau déjà traitée), peuvent en outre permettre l’élimination des contaminants biologiques par l’action du rayonnement solaire.
Le lagunage est en fort développement en France dans les petites communes rurales, en raison de sa rusticité et de performances d'épuration honorables.
En 1992, on dénombrait plus de 2 000 installations de lagunage, généralement de taille inférieure à 2 000 équivalent-habitants (?). Elles tendent à remplacer les « décanteurs-digesteurs » aux performances épuratoires médiocres au regard des nouvelles valeurs de rejets demandées.
Le procédé de lagunage convient moins bien aux communes plus grandes en raison de surfaces de bassin très importantes dans ce cas (emprise au sol : 15 m2/habitant).
Les procédés biologiques à cultures libres : les “boues activées”
Dans ces procédés, les bactéries se développent dans des bassins alimentés d’une part en eaux usées à traiter et d’autre part en oxygène par des apports d’air. Les bactéries, en suspension dans l’eau des bassins, sont donc en contact permanent avec les matières polluantes dont elles se nourrissent et avec l’oxygène nécessaire à leur assimilation.
Les principes de fonctionnement diffèrent suivant que l’objectif est de traiter le carbone ou le carbone et l’azote et/ou le phosphore : en pratique, il s’agit de permettre la sélection des espèces de bactéries capables soit de transformer le carbone en CO2, soit de transformer l’azote en nitrates puis les nitrates en azote gaz (N2), soit de stocker le phosphore.
Dans tous les cas, la séparation de l’eau traitée et de la masse des bactéries (que l’on appelle « boues ») se fait dans un ouvrage spécifique appelé "clarificateur".
Pour conserver un stock constant et suffisant de bactéries dans le bassin de boues activées, une grande partie des boues extraites du clarificateur est renvoyée dans le bassin.
Une petite partie de ces boues, correspondant à l’augmentation du stock pendant une période donnée, est évacuée du circuit des bassins d’aération et dirigée vers les unités de traitement des boues : cette fraction des boues constitue les « boues en excès ». La plupart des stations d’épuration municipales françaises fonctionnent selon ce principe.
Les lagunes présentent l’inconvénient d’occuper des surfaces très importantes et d’avoir des performances très variables en fonction des conditions climatiques. Elles ont l’avantage d’être rustiques et peu coûteuses en fonctionnement, et de s’intégrer assez harmonieusement dans le paysage.
Les procédés "boues activés" sont les plus répandus en France.
Les procédés biologiques à cultures fixées :
les biofiltres et les lits bactériens
Le principe de ces procédés consiste à faire percoler l’eau à traiter à travers un matériau sur lequel se développent les bactéries (?) qui constituent alors un biofilm sur ce support.
Le type de matériau varie suivant les procédés :
• les lits bactériens utilisent des galets ou des supports alvéolaires,
• les biofiltres utilisent des matériaux de plus petite taille : des argiles cuites, des schistes, du polystyrène, des graviers ou des sables.
• La conséquence de l’assainissement des eaux usées :
la production de boues d’épuration
Le traitement des eaux usées en station d'épuration produit une eau épurée, rejetée dans le milieu (?) naturel, et un concentrat désigné sous le terme de "boues" ou "boues résiduaires".
Les boues physico-chimiques sont produites dans les stations physico-chimiques. Les floculants minéraux ajoutés participent pour une part importante à la quantité de boues produites.
Les boues dites primaires résultent de la simple décantation des matières en suspension contenues dans les eaux usées brutes. Elle ne sont pas stabilisées. Les stations ne traitant que la pollution particulaire sont de plus en plus rares en France, ou alors associées à des filières complémentaires de traitement.
Les boues secondaires sont formées à partir de la charge polluante dissoute utilisée par les cultures bactériennes libres ou fixées en présence d'oxygène (aération de surface ou insufflation d'air).
Dans le cas où il existe des boues primaires et des boues secondaires, elles forment des boues "mixtes" fraîches qui vont subir un traitement de stabilisation biologique.
Dans le cas où il n'existe pas de décantation primaire (boues activées en aération prolongée, cas fréquents en France), la stabilisation aérobie se fait par séjour prolongé dans les ouvrages épuratoires.
Les lagunes produisent des "boues de lagunage". Les boues s'accumulant peu à peu au fond des bassins sont curées annuellement, ou tous les deux ans, dans la première zone d'accumulation des dépôts, et une fois tous les cinq ou dix ans pour les autres bassins.
• Désignation des différentes stations d’épuration
Dans le langage courant, l’appellation des stations d’épuration est basée sur la spécificité dominante ou l’originalité des procédés épuratoires mis en œuvre :
• Stations primaires
• Stations physico-chimiques
• Stations boues activées
• Stations lits bactériens
• Lagunage naturel
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